INTRODUCTION
Un peu d’histoire…
L’Agenda 21 est un projet global et concret, dont l’objectif est de mettre en œuvre progressivement et de manière pérenne le développement durable à l’échelle d’un territoire, d’une collectivité, d’une structure associative ou familiale…
Agenda signifie en latin “ce qu’il faut faire”, et 21 fait référence au XXIe siècle.
La notion de développement durable constitue une réponse aux préoccupations montantes relatives aux impacts de nos activités sur l’environnement et les Hommes.
En effet, dès les années 1960-1970, marquées par les 1ers chocs pétroliers et plusieurs catastrophes technologiques au niveau mondial, des réflexions sont lancées sur les impacts négatifs du développement de nos sociétés sur la biodiversité, les milieux et les ressources naturelles, ou encore sur les populations les plus fragiles.
En 1987, la Commission mondiale des Nations Unies sur l’environnement et le développement publie un important rapport, intitulé Notre Avenir à Tous.
Ce rapport définit le développement durable comme un « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Depuis cette date, l’expression développement durable (« sustainable development » en anglais) s’est répandue dans le monde entier.
Pour relever ce véritable défi, les acteurs mondiaux (collectivités, associations, particuliers) sont invités à réinterroger leurs pratiques et à agir en faveur d’actions innovantes et exemplaires, lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.
Cette conférence est marquée par l’adoption par 173 chefs d’État d’un texte fondateur de 27 principes intitulé « Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement ».
Relancés en 2002 à l’échelon national, régional puis local par la conférence de Johannesburg, les Agendas 21 dits de “2e génération” se sont appuyés en France sur les grandes lois du gouvernement Jospin :
– Aménagement du territoire et intercommunalité en 1999,
– Solidarité et renouvellement urbain en 2000,
– Démocratie de proximité en 2002.
Et l’Agenda 2030, alors ?
En 2015, les États membres de l’ONU ont adopté l’Agenda 2030 pour répondre aux défis communs autour des trois dimensions du développement durable. Ce programme d’actions universel est composé de 17 objectifs de développement durable (ODD), déclinés en 169 cibles. L’Agenda 2030 apporte un cadre de référence pour les territoires désirant initier la transition vers des pratiques plus durables. Il offre un langage commun pour favoriser les partenariats.
Les principes de l’Agenda 2030 sont issus d’une fusion de l’Agenda du développement et de l’Agenda 21. L’Agenda du développement concernait les 8 Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Ces objectifs recouvraient les principaux enjeux humanitaires pour l’horizon 2015. L’Agenda 21 issu des Sommets de la Terre avait posé les principes de la préservation de l’environnement puis s’était étendu au développement durable incluant également la dimension sociale.
L’idée de l’articulation entre les deux agendas était de favoriser la transversalité entre les enjeux du développement durable. En effet, il s’agit de valoriser les multiples interactions existantes entre les Objectifs de Développement Durable. L’Agenda 2030 s’organise ainsi autour des « 5P » : planète, populations, prospérité, paix et partenariats.
L’Agenda 2030 offre un référentiel plus précis des enjeux à l’horizon 2030. Les collectivités peuvent ainsi redynamiser leur projet territorial de développement durable en traduisant les finalités de l’Agenda 21 en ODD.
Depuis une vingtaine d’années, l’Agenda 21 définit des pratiques de développement durable appliqués aux collectivités territoriales pour le XXIème siècle. Il représente un projet de territoire envisagé sur le long terme, traduit en programme d’actions pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux, dans un cadre de référence cadre de référence qui détermine cinq finalités :
- La lutte contre le changement climatique ;
- La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ;
- La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ;
- L’épanouissement de tous les êtres humains ;
- Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
C’est à travers les démarches Agenda 21 que le développement durable a entamé son processus de territorialisation, Cette méthode l’a ancré sur un partage des savoirs, des pouvoirs et des responsabilités. Elle introduit un renouveau des modes de décision d’action et d’évaluation publiques, un changement de posture du monde politique vis-à-vis de la population et des acteurs socio-économiques, forces vives du territoire. Elle a favorisé l’avènement d’une nouvelle culture territoriale et citoyenne et renouvelle les modes de construction de la décision.
C’est sur cette base que les communes de Mézières et Mareau ont élaboré, en 2015, un Agenda 21 local regroupant une cinquantaine d’actions sur plusieurs thèmes : changement
climatique, biodiversité, protection des milieux, démocratie locale, cohésion sociale et solidarité.
L’équipe actuelle souhaitant poursuivre cette dynamique et s’engager à laisser aux générations futures une planète vivante, elle a élaboré le programme suivant, inspiré des propositions du Comité de Pilotage de l’Agenda 21 Mareau-Mézières
L’appropriation rapide de l’Agenda 2030 dans nos territoires repose certainement sur une capitalisation forte des méthodes et processus de travail locaux issus de la pratique de l’Agenda 21.
Il nous semble tout à fait pertinent de poursuivre cette dynamique avec un savoir-faire qui a été éprouvé. Par exemple, repartir du diagnostic partagé du territoire élaboré pour l’Agenda 21, est un moyen d’identifier quels ODD pourraient faire l’objet d’une action prioritaire
A ce jour, si rien ne garantit que l’intégralité des actions sera réalisée, les études seront néanmoins menées sérieusement et la population macérienne impliquée au maximum.
I – Bilan au 1er Janvier 2021 et méthodologie
Après avoir pris connaissance des propositions du Comité de pilotage de l’Agenda21 Mareau-Mézières, il s’avère qu’un certain nombre de petites actions sont déjà en place sur la commune :
- Un diagnostic des consommations d’électricité des bâtiments communaux a été réalisé en lien avec l’ADIL (en attente du retour aux élus et citoyens, reporté à cause de la crise sanitaire). A préciser que le chauffage de l’école est géothermique.
- Quid des consommations d’eau ?
- La réduction des dépenses d’éclairage public est déjà bien amorcée avec la réduction des plages d’éclairage, et équipement partiel en LED. LED : possibilité de diminuer l’intensité lumineuse ? Changer le modèle d’horloge ?
- Un élu en charge du DD est désigné au sein du Conseil Municipal
- Une rubrique Agenda 21 est ouverte dans les bulletins municipaux.
- Les chemins d’exploitation des associations foncières qui pourraient être ouverts à circulation du public (vélo et piétons) ont déjà été étudiés et une convention a été passée il y a six ans pour des circulations douces sur certains chemins. Une Cartographie existe à ce sujet.
La démarche Agenda 21 est fondée sur un diagnostic concerté et permet de concevoir un projet stratégique, traduit par un plan d’actions périodiquement évalué et renforcé. Son succès repose sur la mobilisation des acteurs, du diagnostic à l’élaboration du plan d’actions et à la mise en œuvre d’initiatives très concrètes. Ce processus engage donc les acteurs d’un territoire à se projeter dans l’avenir (pourquoi pas à l’échelle d’une génération ?), à identifier les défis et à définir les grandes orientations de progrès. C’est pourquoi, ce programme ne pourra se faire sans l’implication des macériens à chacune des étapes.
Une évaluation semestrielle sera réalisée par la commission Développement Durable, et un bilan annuel sera présenté au Conseil Municipal, au COPIL Agenda 21 et à la population.
II – L’Agenda 21 facile et gratuit
Un certain nombre d’actions pourraient être mises en place assez simplement, sans crédits et avec un peu de motivation, en s’appuyant sur les forces vives du village :
- Profiter des manifestations locales pour faire de la sensibilisation auprès des habitants sur différents thèmes : (3)
- Attitudes économes et responsables notamment dans le domaine de l’eau (Agence de l’eau ?)
- Modes de jardinage écolo et économes en eau
- Déchets : tri sélectif, nettoyage des chemins, etc..
- Les enjeux prioritaires du développement durable et bilan carbone
- Les bonnes pratiques pour la sobriété énergétique du logement (ADIL)
- …
- Organiser un atelier réparation de vélos une à deux fois/an, (3)
- Conserver le réseau des chemins ruraux et continuer leur entretien, établir une cartographie, (1)
- Organiser, co-organiser ou s’assurer de la mise en œuvre, au moins 2 fois/an, d’une action « village propre » (ramassage des déchets),(3)
- Favoriser l’utilisation des plantes mellifères sur les espaces publics et en concertation avec les agriculteurs dans les jachères,(2)
- Encourager l’action des AMAP locales (communication dans les bulletins et sur le site internet) (5)
III – L’Agenda 21 au sein des différentes commissions
D’autres actions, parfois déjà naissantes, méritent d’être mises en valeur au sein des autres commissions :
- Engager une réflexion sur l’empreinte écologique des travaux communaux. (4)
- Accompagner les manifestations qui favorisent le lien social, telles que la fête des voisins, la fête de l’été, concerts, etc… (Commission festivités) (3)
- Renforcer les dispositifs et actions destinés à favoriser le maintien à domicile des personnes fragiles (Commission Sociale) (5)
- Chantiers participatifs pour entretien des chemins, espaces publics et privés (Mont des Elus…) (3)
- Privilégier l’approvisionnement des cantines en produits locaux et de saison, voir bio. (4)
- Lutter contre le gaspillage alimentaire. (4)
IV – L’Agenda 21 : Etudes et Projets
Enfin, l’équipe est motivée pour travailler sur les thématiques suivantes :
- Mener une réflexion sur l’élaboration d’un plan de reconstitution des haies d’essences locales favorables à la lutte contre le réchauffement climatique sur les chemins communaux. (1)
- Mettre à disposition des habitants une zone de distribution gratuite de compost végétal et de paillis si le besoin est avéré. (2 ou 4).
- Privilégier le choix d’essences économes en eau lors des opérations d’aménagement. (4)
- Planter un arbre à chaque naissance sur la commune. (4)
- Optimiser la période de fauchage des zones enherbées des bords de route. (2)
- Participer à l’achat commun de dispositifs de récupération d’eau si le besoin est avéré. (4)
- Poursuivre avec le syndicat de rivière, le programme de reconquête des cours d’eau, végétaliser les berges. (2)
- Identifier et étudier la possibilité de restaurer une ou plusieurs mares anciennes + action pédagogique : le projet de Manthelon est avorté, mais il existe 2 marres dans le bourg. (2)
- Sensibiliser (par l’exemple) les agriculteurs locaux aux avantages des haies dans notre paysage rural… (1)
- Mener réflexion sur la création d’un chantier d’insertion type Jardin de Cocagne sur la commune qui pourrait : (5)
– alimenter la cantine scolaire en fruits et légumes bio locaux
– distribuer des paniers bio aux habitants (format AMAP ou au détail)
– créer de l’emploi durable et des emplois d’insertion
– valoriser le terroir
– récupérer les surplus de production des agriculteurs locaux (en fonction des saisons) et les transformer en conserves (soupes, compotes, confitures, coulis…)
- Accompagner la transition écologique sur la commune : pistes cyclables,
- un vélibus /pédibus (5)
- Etude sur la mobilité : Mézières, commune de transit. (4)
- Initier un réseau d’échanges réciproques de savoir. (3)
- Accompagner la création et la gestion d’un verger et rucher partagés. (5)
- S’inspirer de la « trame verte et bleue » pour préserver et restaurer des couloirs de biodiversité. (2)
V – Calendrier
Echéance | Mission | Fiche Action N° |
1er Semestre 2021 | Sonder la population sur l’intérêt et le besoin de :
– Achat groupé de récupérateurs d’eau – Distribution compost et paillis – Pédibus ou vélibus – Compétences particulières à partager lors de manifestations – Verger partagé – Réseau d’échange réciproque de savoirs – ….. |
3, 4, 5 |
Rencontre avec Clémence POISSONNIER, technicien de rivière du SMETABA | 2 | |
Visites et rencontres : jardin de Cocagne SOLENBIO (Orléans), jardin de la Voie Romaine (Beaune-la-Rolande), le potager bio de Fussy (Cher) | 5 | |
Rechercher les cartes des chemins communaux, des associations foncières (archives, Rémi Javoy…) et vérifier leur mise à jour | 1 | |
Définir le lieu de plantation des arbres « des nouveaux nés », ainsi que les espèces. Etude des coûts et modalités d’identification. | 1 | |
Etudier un tracé possible de pistes « cyclables » pour jonctions Mézières-Mareau-Cléry. | 5 | |
Réaliser l’état des lieux des pratiques actuelles / plantes mellifères sur l’espace public. | 2 | |
Etablir un planning à destination de l’agent communal pour un fauchage raisonné. | 2 | |
S’informer/se former sur la réglementation d’une mare pédagogique. | 2 | |
Réaliser un état des lieux du fonctionnement actuel de la cantine, notamment en termes d’approvisionnement. | 4, 5 | |
2nd Semestre 2021 | Faire un état des lieux de tous les chemins et établir un plan d’entretien qui précisera les travaux pouvant être réalisés sous format chantier participatif. | 1 |
Communiquer auprès des administrés sur les devoirs d’entretien des berges par les riverains et les conseils de végétalisation.
|
2 | |
S’assurer de la faisabilité d’une mare pédagogique sur la commune (plus-value/ contraintes)
Sélectionner un lieu (l’Abime ?) et envisager une convention avec le propriétaire du site pour mise en œuvre. |
2 | |
Exploiter les sondages et en fonction :
– contacts avec déchetteries pour compost/paillis – prospecter pour achat groupé de récupérateurs d’eau – réunion d’information sur réseau échanges réciproques de savoir |
3,4 | |
Jardin d’insertion : Etudier différentes structures porteuses + toutes possibilités de financement. | 5 |
VI- Fiches Action.
1°) Protection/ régénération du paysage agricole et forestier
2°) Rivières, et biodiversité.
3°) Solidarité, convivialité et citoyenneté
4°) Une collectivité engagée
5°) Un projet social fédérateur
Fiche Action n°1
Protection/régénération du paysage agricole et forestier |
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Actions | Responsable | Echéance | Indicateurs | Budget |
Conserver le réseau des chemins ruraux et continuer leur entretien, établir une cartographie :
– retrouver la cartographie la plus récente des chemins ruraux de la commune, la mettre à jour si nécessaire. – faire un état des lieux de tous les chemins et établir un plan d’entretien qui précisera les travaux pouvant être réalisés sous format chantier participatif. |
Rémi, Fabrice, Bruno | 2021 | · Cartographie actualisée
· Plan d’entretien · Nombre de chantiers · Enquête de satisfaction des administrés |
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Sensibiliser (par l’exemple) les agriculteurs locaux aux avantages des haies dans notre paysage rural… | · Nombre d’agriculteurs plantant des haies.
· Surface de haies plantées. |
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Mener une réflexion sur l’élaboration d’un plan de reconstitution des haies d’essences locales favorables à la lutte contre le réchauffement climatique sur les chemins communaux :
– établir une cartographie des chemins communaux hors forêt, – se renseigner sur les essences les plus adaptées à nos sols et paysages, – étudier les éventuelles nuisances de ces haies pour les agriculteurs riverains, – réaliser une étude budgétaire : coût d’achat des plants et coût de l’entretien régulier, – démontrer la plus-value de ces plantations. |
Rémi, Sandra | · Cartographie à jour
· Etude botanique · Etude financière · Bilan |
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Planter un arbre à chaque naissance sur la commune :
– définir le choix des essences à planter en fonction de nos sols et paysages, – définir le(s) lieu(x) de plantation, ( par exemple : coin picnic ou coin détente à l’ombre cours de l’école) – définir les modalités d’identification (plaque, étiquette, gravure…) – définir les modalités de plantation (cérémonie, enfants de l’école, etc…) – étude budgétaire |
Romuald, Sandra. | · Nombre d’arbres plantés et identifiés/ nombre de naissances |
Fiche Action n°2
Rivières et biodiversité |
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Actions | Responsable | Echéance | Indicateurs | Budget |
Favoriser l’utilisation des plantes mellifères sur les espaces publics et en concertation avec les agriculteurs dans les jachères :
– Etat des lieux des pratiques actuelles, notamment sur les espaces publics. – Récupérer et suivre les recommandations de la PAC. – Appliquer un entretien raisonné des espaces publics en période de floraison. |
· Etat des lieux
· Liste des plantes mellifères utilisées avant/après. |
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Optimiser la période de fauchage des zones enherbées des bords de route :
– Etablir un planning pour l’agent communal et s’assurer de son application. |
· Planning
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Poursuivre avec le syndicat de rivière, le programme de reconquête des cours d’eau, végétaliser les berges :
– Rencontrer la technicienne du SMETABA, point sur compétences et prérogatives du syndicat. – Communiquer auprès des administrés sur les devoirs d’entretien des berges par les riverains et les conseils de végétalisation. – Contrôler une fois/an l’ensemble des cours d’eau de la commune et relever d’éventuels problématiques + expertiser et solutionner, en lien avec le syndicat si besoin. |
Rémi, Sandra | · Communication effective.
· Nombre de visites de terrain. · Bilan des visites de terrain. · Nombre de problématiques solutionnées/nombre de problématiques relevées. |
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Identifier et étudier la possibilité de restaurer une ou plusieurs mares anciennes + action pédagogique : le projet de Manthelon est avorté, mais il existe 2 marres dans le bourg.
– S’informer/se former sur la réglementation d’une mare pédagogique. – S’appuyer sur les études déjà menées. – S’assurer de la faisabilité d’une telle réalisation sur la commune (plus-value/ contraintes) – Sélectionner un lieu (l’Abime ?) et envisager une convention avec le propriétaire du site pour mise en œuvre. |
Rémi, Sandra | · Etude de faisabilité (réglementation/plus-value/contraintes) | ||
S’inspirer de la « trame verte et bleue » pour préserver et restaurer des couloirs de biodiversité. |
Fiche Action n°3
Solidarité, convivialité et citoyenneté |
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Actions | Responsable | Echéance | Indicateurs | Budget |
Profiter des manifestations locales pour faire de la sensibilisation auprès des habitants sur différents thèmes.
– Constituer un groupe de macériens intéressés par l’environnement. – Lister les thématiques envisagées. – Programmer les actions en fonction du planning des manifestations macériennes. – Rechercher les intervenants en fonction des thématiques. – Evaluer l’impact des sensibilisations. |
· Constitution du groupe.
· Liste des thématiques · Nombre d’interventions · Evaluation de l’impact des interventions. |
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Organiser un atelier réparation de vélos une à deux fois/an.
– En lien avec les actions de sensibilisation ci-dessus. – Rechercher l’intervenant/animateur bénévole adéquat. |
· Nombre d’ateliers organisés.
· Nombre de participants. |
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Organiser, co-organiser ou s’assurer de la mise en œuvre, au moins 2 fois/an, d’une action « village propre » (ramassage des déchets).
– Organiser une réunion annuelle rassemblant l’ensemble des associations macériennes, sur le planning de leurs activités et s’assurer de la mise en œuvre d’une action ramassage de déchets au moins 2x/an. |
· Réunion annuelle inter-associations.
· Nombre de journées de collecte des déchets. |
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Accompagner les manifestations qui favorisent le lien social, telles que la fête des voisins, la fête de l’été, concerts, etc… (Commission festivités) | ||||
Chantiers participatifs pour entretien des chemins, espaces publics et privés (Mont des Elus…) | Christophe, Damien.
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· Nombre de chantiers réalisés.
· Nombre de projets valorisés · Nombre de participants |
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Initier un réseau d’échanges réciproques de savoir :
– Recenser l’intérêt des macériens pour un tel « service » par une information de présentation + sondage. – Constituer un « noyau » pour le lancement du projet, qui sera aussi chargé de « l’essaimage » – Rédiger une charte de fonctionnement – Faire vivre le réseau. |
Sandra | · Nombre de réponses au sondage.
· Nombre d’adhérents au réseau en année N, N+1, N+2… · Nombre d’échanges concrétisés/ mois/an. |
Fiche Action n°4
Une Collectivité engagée |
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Actions | Responsable | Echéance | Indicateurs | Budget |
Engager une réflexion sur l’empreinte écologique des travaux communaux :
– Déterminer des indicateurs adaptés à notre collectivité. – Etudier chaque projet de travaux sur la base de ces indicateurs afin d’opter pour la meilleure alternative.
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· Liste d’indicateurs pertinents.
· Nombre de projets analysés à travers ce spectre/travaux réalisés.
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Privilégier l’approvisionnement des cantines en produits locaux et de saison, voir bio :
– Réaliser un état des lieux du fonctionnement actuel. – Etablir un plan d’actions correctives si nécessaire. |
Damien | · Etat des lieux.
· Plan d’actions. |
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Lutter contre le gaspillage alimentaire. | Damien | |||
Mettre à disposition des habitants une zone de distribution gratuite de compost végétal et de paillis si le besoin est avéré :
– Recenser l’intérêt et le besoin auprès des macériens. – Si besoin avéré, contacter les déchetteries locales (voire celles de l’agglo) pour mise à disposition et distribution locale. |
· Nombre de réponses au sondage
· Nombre de distributions |
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Privilégier le choix d’essences économes en eau lors des opérations d’aménagement | ||||
Participer à l’achat commun de dispositifs de récupération d’eau si le besoin est avéré :
– Recenser l’intérêt et le besoin auprès des macériens. – Prospecter pour un achat groupé au meilleur prix. – Organiser la revente et informer sur l’installation. |
· Nombre de réponses au sondage
· Nombre de collecteur revendus
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Etude sur la mobilité : Mézières, commune de transit | Damien |
Fiche Action n°5
Un projet social fédérateur |
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Actions | Responsable | Echéance | Indicateurs | Budget |
Encourager l’action des AMAP locales :
-communiquer les coordonnées et les actions de l’AMAP Terres d’Ardoux sur nos différents outils (site internet, brochure, etc…) – encourager les actions de l’AMAP sur notre commune. |
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Renforcer les dispositifs et actions destinés à favoriser le maintien à domicile des personnes fragiles.
– Projet de solidarité en cours. |
Sandra | · Nombre de personnes « aidées » | ||
Mener une réflexion sur la création d’un chantier d’insertion type Jardin de Cocagne sur la commune qui pourrait :
– alimenter la cantine scolaire en fruits et légumes bio locaux – distribuer des paniers bio aux habitants (format AMAP ou au détail) – créer de l’emploi durable et des emplois d’insertion – valoriser le terroir – récupérer les surplus de production des agriculteurs locaux (en fonction des saisons) et les transformer en conserves (soupes, compotes, confitures, coulis…) 1° : Visiter plusieurs structures et étudier les différents types de fonctionnement. 2° : Etudier toutes les possibilités de financement (investissement et fonctionnement). 3° : Etudier les volumes nécessaires pour une autonomie partielle ou totale de la cantine en végétaux. 4° : Recherche du foncier adapté. —————————————— 5° : Statuer sur le mode de gestion retenu : portage municipal, opérateur existant, association locale, adhésion à un réseau … et création de la structure porteuse le cas échéant. 6° : Montage financier du projet. 7° : Création de la structure administrative. 8° : Recrutement du personnel et des emplois en insertion. 9° : Informer la population du projet.
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Sandra | · Nombre de structures visitées.
· Etude des volumes nécessaires en lien avec la cantine. · Surface du terrain nécessaire. · Projection financière.
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Accompagner la transition écologique sur la commune :
– Création ou signalisation de circuits cyclables sécurisés pour les trajets intercommunaux (Cléry-Mézières-Mareau) : signalisation sur des chemins ruraux, tracés sur les routes communales… : – Mise en œuvre d’un vélibus /pédibus
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Stéphane, Damien, Bruno. | · Kilométrage de pistes sécurisées. | ||
Accompagner la création et la gestion d’un verger et rucher partagés.
– Recensement du besoin et de l’intérêt auprès de la population. – Constitution d’un collectif. – Recherche de foncier adapté mis à disposition. – Rédaction d’une charte de « gestion » du site. – Plantations/installation. |
· Création du collectif (nombre de « membres »)
· Surface gérée. · Nombre de fruitiers et volumes produits. |